Nombreux sont ceux qui se demandent que faire lors des prochaines vacances scolaires. Pas toujours facile effectivement de trouver que faire avec ces insupportables garnements que l’on pensait « super mignons » quand ils n’étaient pas encore à nous ! Parce que oui, ne nous mentons pas, on les aime nos gamins, mais alors, niveau énergie et inventivité, ça fait bien longtemps qu’on a posé les gants et qu’on a jeté l’éponge… Mais rassurez-vous, Courrier Médias est là pour vous, et sort de ses petits papiers ses meilleures adresses, pour une sortie unique et mémorable !
La prison, ça s’apprend !
Plus qu’une simple destination de vacances, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir une structure rarement ouverte au public : un pénitencier, aujourd’hui fermé, basé à Kingston, au Canada. Après sa fermeture en 2013, pour cause de désuétude, les lieux avaient été ouverts au public pendant 3 mois. Les 9000 visiteurs comptabilisés alors ont su attirer l’attention des services de la ville, qui ont entrepris de rénover et sécuriser les lieux pendant trois ans. Ainsi, dès l’été prochain, les portes de la prison rouvriront leurs portes. Tous les profits que génèrera cette action seront reversés dans les caisses de la ville, pour promouvoir le tourisme dans la région, mais aussi financer des activités pour l’organisme Centraide de Kingston.
Un peu d’Histoire, chargée d’histoires…
Fermé en 2013, le Pénitencier de Kingston avait ouvert ses portes en 1853. Y ont purgé leur peine certains des plus sinistres noms du pays, comme par exemple Clifford Olson et Paul Bernardo. Le premier était un tueur d’enfants, le second ayant enlevé et assassiné deux adolescentes.
Également, de nombreuses émeutes ont eu lieu au sein de ce centre pénitentiaire, dont une particulièrement virulente en 1971, qui a pris place pendant pas moins de quatre jours.
Durant la visite, vous pourrez ainsi remarquer les messages gravés à même les murs, et autres traces humaines, qui, au fil des ans, se sont succédées là, pour n’être aujourd’hui plus que les vestiges de ces hommes et femmes, condamnés à purger leur peine.
Un séjour qui ne manquera pas de ravir les têtes blondes, en quête de sensation. Il s’agira également de partager une tranche d’Histoire, que la porte de vingt centimètres d’épaisseur de l’entrée du pénitencier ne saura pas garder enfermée !
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